Par décret du 6 février 2014, Madame Pinel, Ministre de l’Artisanat, du Commerce et du Tourisme, classe la commune de Saint-Flour comme station de Tourisme. Ce classement national est un indice de qualité et instaure une dynamique d’excellence dans le domaine du tourisme. Par ailleurs, il affirme et conforte le positionnement touristique de la Ville.

Une longue procédure d’instruction
La réforme du classement des communes touristiques et des stations classées de tourisme, introduite par la loi du 14 avril 2006, crée un nouveau régime juridique offrant un véritable statut aux communes touristiques. La dénomination de communes touristiques est attribuée par arrêté préfectoral pour une durée de cinq ans. Cette lisibilité accrue est un gage de qualité offert aux touristes. Les plus attractives d’entre elles accèdent à la catégorie supérieure de station classée de tourisme, prononcée par décret pris pour douze ans, comme c’est le cas pour la commune de Saint-Flour.

En effet, après avoir déposé le dossier en juillet 2012, l’instruction du classement de la commune de Saint-Flour s’est faite au niveau du département, où la Préfecture a réalisé une enquête publique avant de donner son aval et de soumettre le dossier auprès du Ministère l’Artisanat, du Commerce et du Tourisme. L’enquête publique a permis de confirmer que la cité sanfloraine répondait bien aux critères sélectifs et exigeants qui définissent une station de tourisme : la diversité des modes d’hébergements, la qualité de l’animation, les facilités de transports et d’accès ainsi que la qualité environnementale.

Saint-Flour, seule commune du Cantal à obtenir le classement
Quatre nouvelles stations de Tourisme ont obtenu leur classement par décrets du 6 février 2014, dont Saint-Flour, seule commune cantalienne. Á ses côtés : Pouliguen (44 – Loire Atlantique), Molsheim (67- Bas-Rhin) et Chamalières (63 – Puy de Dôme).

Ce classement a pour objectifs de faciliter la fréquentation de la station. S’appuyant sur des critères sélectifs et exigeants qui concernent la diversité des modes d’hébergements, la qualité des équipements, les sites et monuments classés, l’animation et la promotion touristique, les facilités de transports et d’accès ainsi que la qualité environnementale. Ce sont autant de facteurs d’attractivité fortement incitatifs pour conquérir de nouvelles clientèles.

Cette distinction oblige et crée les conditions favorables au développement de la station par des travaux d’équipement et d’entretien relatifs, notamment, à la conservation du patrimoine et à l’assainissement, d’embellir ou améliorer les conditions d’accès, de séjour ou de circulation.

À l’échelle régionale, les stations thermales ont l’obligation d’être classées. C’est pourquoi, Vichy, Néris les Bains, Châtel Guyon et Saint-Nectaire paraissent à ce classement. Au niveau départemental, Chaudes-Aigues a été reclassée en 2012 et jusqu’ à ce jour, il n’y avait pas d’autres villes précédemment classées. Saint-Flour est donc la première commune cantalienne en dehors de ce cadre particulier lié au thermalisme.

Cette distinction nationale est le résultat d’un travail global et transversal conduit sur le long terme par l’ensemble des acteurs de la politique de la ville, et par extension intercommunale, dans ses dimensions culturelle et patrimoniale, sportive et touristique, environnementale (l’office de tourisme, le Pays d’Art et d’Histoire, les musées sanflorains, l’OMJS, le centre aqualudique, le complexe multisports intercommunal, l’évènementiel, les services techniques, les centres équestres …) associée étroitement aux acteurs économiques et associatifs.

 

Pour Pierre Jarlier, sénateur-maire de Saint-Flour, cette reconnaissance est le fruit d’un long travail qui positionne désormais Saint-Flour comme l’un des hauts lieux du tourisme cantalien.