Le 6 juillet, Pierre Jarlier et les élus de la Communauté de communes rencontraient les agriculteurs du Cantal, le lycée agricole et la Chambre d’agriculture pour amorcer une réflexion sur le volet agricole du projet de territoire du Pays de Saint-Flour.
La communauté de communes en lien avec le lycée agricole qui a réalisé l’ étude sur ce projet, a présenté plusieurs pistes d’actions pour valoriser les spécificités de notre agriculture de montagne avec un leitmotiv : relier la qualité de l’environnement à la qualité des produits.
- Une première piste de réflexion concerne le soutien aux agriculteurs privilégiant les surfaces en herbe. « Nous n’avons pas les moyens de créer une filière tout herbe, a indiqué Pierre Jarlier, mais nous pouvons encourager les agriculteurs dans ce sens et organiser un débat sur la valorisation de cette filière ». Dans ce sens, La Communauté de communes pourrait aider les agriculteurs pratiquant le séchage en grange.
- Un deuxième axe de réflexion concerne la valorisation locale de produits à ancrage territorial. Deux pistes d’actions ont été soulevées : le développement d’ateliers de transformation qui permettrait de mettre sur le marché de nouveaux produits alimentaires ou cosmétiques et le soutien à différentes cultures à ancrage territorial (lentilles blondes, pommes de terre de Villedieu, seigle de Margeride).
- Troisième et dernier axe : le développement de pratiques commerciales innovantes. Les agriculteurs le reconnaissent : leurs produits sont de qualité mais ils ne savent pas les valoriser. Afin de créer de nouveaux débouchés et d’augmenter l’attractivité de produits diversifiés, un travail est à mener en terme de mutualisation des moyens mais aussi en matière de pratiques touristiques innovantes (agri-tourisme, circuits ludiques, etc.). Le Sénateur a également indiqué que la Communauté de communes envisageait de mettre en place une plate-forme de commandes et de conditionnement à la disposition des agriculteurs du territoire.
A partir de ces pistes de réflexion, les élus vont à présent dégager différentes priorités en concertation avec les agriculteurs et en lien avec l’Agenda 21 de la Communauté de communes.
L’environnement doit être vu comme un atout et non comme une contrainte, c’est là toute la difficulté. Dans le cadre de la future Politique agricole commune, l’Europe va dans tous les cas privilégier les pratiques agro-environnementales, nous pouvons déjà anticiper cette tendance » a indiqué Pierre Jarlier.
Une prochaine réunion aura lieu à l’automne avant le lancement du projet de territoire en janvier 2013.