La Directrice académique des services de l’Education nationale (DASEN), Maryline Rémer a présenté aux élus de l’arrondissement de Saint-Flour, le 4 février dernier, la nouvelle réforme des rythmes scolaires. Pierre Jarlier, Sénateur-Maire de Saint-Flour et Président de l’Association des Maires du Cantal participait à la réunion.

La Directrice académique des services de l’Education nationale (DASEN), Maryline Rémer a présenté aux élus de l’arrondissement de Saint-Flour, le 4 février dernier, la nouvelle réforme des rythmes scolaires. Pierre Jarlier, Sénateur-Maire de Saint-Flour et Président de l’Association des Maires du Cantal participait à la réunion.

Dans le cadre du projet de loi de refondation de l’école, le Gouvernement envisage de revenir à la semaine de 4 jours et demi. Les élèves devront donc regagner leur classe le mercredi-matin ou le samedi-matin sur dérogation.

Pour la DASEN, « cette nouvelle distribution des 24 heures d’enseignement hebdomadaire permet l’organisation d’activités pédagogiques complémentaires aux heures de cours dans la mesure où la sortie des classes ne se fera à priori, pas avant 16h30. »

Ces activités pédagogiques complémentaires seront assurées sous la responsabilité partagée des enseignants à raison d’une heure par semaine et des collectivités à hauteur de trois heures hebdomadaires.

Les élus ont évoqué les nombreuses difficultés qu’ils risquent de rencontrer dans la mise en oeuvre concrète de ces activités tant au niveau organisationnel que financier.

« Ne risque-t-on pas d’aller vers une école à 2 vitesses ?» a souligné le Sénateur du Cantal, qui était déjà intervenu fin janvier dernier auprès du Ministre de l’Education Nationale pour relayer ces nombreuses inquiétudes.

La Directrice académique a précisé que ces activités n’étaient pas obligatoires ajoutant dans le même temps « que même si rien n’interdit que ces activités soient payantes, leur gratuité est encouragée ».

Selon Pierre Jarlier, « il semble indispensable de veiller à l’égalité entre les familles » attirant également l’attention sur « la mise en place de ces projets à l’échelle intercommunale qui permettra de créer des liens entre les écoles et de mutualiser les moyens et les coûts ».

Les communes entrant dans le dispositif en 2013 bénéficieront d’un forfait de 50 euros par enfant. Celles-ci pourront également obtenir une aide complémentaire de 40 euros si elles sont éligibles à la dotation de solidarité urbaine (DSU cible) ou de la dotation de solidarité rurale (DSR cible). Les communes ne rentrant dans le dispositif qu’en 2014 par dérogation, ne disposeront pas de financement, hormis les communes en DSU ou DSR « cibles » qui pourront obtenir 45 euros.