Samedi soir, Pierre JARLIER, maire de Saint-Flour et président de Saint-Flour Communauté a présenté ses vœux à la Halle aux Bleds. Après avoir souhaité une bonne année à une assistance nombreuse, il a  débuté son propos par les derniers chiffres du recensement. « Notre territoire résiste », a-t-il indiqué avec une stabilité sur l’ensemble de Saint-Flour Communauté. La perte sur les communes les plus rurales est compensée par l’augmentation sur les communes de la périphérie de Saint-Flour où la population augmente de 1,2 % entre 2010 et 2015. « Cela montre deux choses : l’attractivité de notre bassin d’emploi et l’interdépendance entre la ville centre et le territoire aujourd’hui, uni en une seule communauté de communes ». D’ailleurs, plusieurs entreprises recrutent à l’exemple de Fleurus qui embauchera une centaine de personnes d’ici la fin de l’année. Le programme agricole intercommunal a pour ambition d’accompagner la mutation de notre agriculture de montagne en favorisant la qualité, dont la valeur ajoutée permettra la survie de nos exploitations.

Alors que Saint-Flour poursuit son redressement et améliore son image, nos communes s’organisent et mutualisent leurs moyens autour d’un projet fédérateur au profit des habitants. L’action est basée sur le développement économique avec la possibilité pour les entreprises de s’installer et  de travailler dans les meilleures conditions, le maintien et la création de nouveaux services au plus proches de la population et l’amélioration du cadre de vie avec une vie culturelle de qualité pour tous.

Ceci est possible avec le soutien de nos partenaires : L’Europe, l’Etat, la Région et le Département, alors que nos moyens financiers appellent à la plus grande prudence.

Parmi, les projets, la ville conduit le projet « centre bourg » dont l’objectif est de dynamiser le centre ancien en accompagnant la modernisation du commerce  de proximité mais aussi en favorisant l’accueil  de nouveaux habitants en soutenant les propriétaires pour l’amélioration des logements.

Cette année verra enfin les premiers coups de pelle pour la rocade, un projet de 30 millions d’Euros. Avec cette ouverture vers Murat et l’ensemble du Cantal depuis l’A75, de nouvelles perspectives s’offrent à nous en terme économique et d’aménagement.

Après une année 2017, marquée par la fusion, la Communauté de communes poursuit son action sur un territoire élargi. L’une des volontés affichées est la proximité avec dix zones d’activité sur le territoire, des maisons de services à Chaudes-Aigues, Pierrefort, Saint-Flour et bientôt Ruynes-en-Margeride et Neuvéglise-sur-Truyère.

Deux projets occuperont les prochains mois : un nouveau contrat de cohésion sociale à l’échelle intercommunale avec pour maîtres mots la proximité, la solidarité, et la mobilité, et un contrat local de santé pour garantir des services de soins indispensables pour nos habitants.
La proximité sera aussi présente dans l’action culturelle avec un élargissement prévu de notre Pays d’art et d’histoire à la Margeride et à la Planèze ainsi qu’une programmation de rendez-vous sur de nombreuses communes.

En matière de tourisme, plusieurs chantiers sont ouverts dont celui de faire de la vallée de la Truyère, écrin naturel préservé, une destination incontournable avec de nombreuses activités de pleine nature tout en valorisant ses villages remarquables.

Le territoire est aujourd’hui inscrit dans une volonté à long terme de préservation de l’environnement et de transition énergétique avec le Sytec pour la valorisation de nos déchets et cette année, aussi, la construction d’un réseau de chaleur bois dans le quartier de Besserette.

Mais le territoire a aussi légitimement le droit à un accès aux nouvelles technologies avec l’indispensable l’installation du haut débit avec l’installation de la fibre optique et la généralisation de la 4G.

« La feuille de route pour les élus est dense et passionnante. Cette démarche nous l’avons bâtie avec un esprit d’équipe au sein d’une coopération exemplaire pour faire avancer notre territoire », a conclu Pierre JARLIER.