La Ville de Saint- Flour et La Poste se sont engagées pour une durée de 4 ans, dans une convention d’engagement et de partenariat pour améliorer l’adressage de la commune.
Donner un nom à chaque voie de la commune est tout aussi important pour la municipalité, que pour les habitants et La Poste. Éléments d’identité sociale, l’adresse et le lien indispensable qui permet à une personne physique ou morale de joindre son correspondant sans difficulté ni retard.
À l’échelle communale, plus de 600 habitations recensées ne possèdent pas d’adresse. Par ailleurs, des incohérences ont été relevées dans la dénomination des voies et des problématiques ont été soulevées pour les habitats collectifs (exemple : la Cité Montplain).
C’est pourquoi, afin que chacun dispose d’une adresse compète et d’une accessibilité homogène, la Ville s’est rapprochée des services de La Poste pour qu’elle l’accompagne dans cette démarche qui vise à améliorer et faciliter le service public. En effet, un bon raccordement postal est aussi un élément indispensable de sécurité et d’amélioration du service public et en particulier :
- L’accès des soins et des premiers secours
- Les déplacements à l’intérieur de la commune grâce à la technologie GPS
- Les livraisons pour et par les entreprises
- Le déploiement des services à la personne, notamment la desserte par la fibre optique
- L’accès des facteurs au domicile des clients de la Poste
En Auvergne, la Direction du Courrier accompagne activement les communes de la région dans cette démarche. C’est en ce sens que dans le Cantal, une convention a été signée avec l’Association des Maires du Cantal.
Une démarche participative en concertation avec la population
Pour réaliser ce travail de longue haleine, une équipe d’agents municipaux a été mise en place aux côtés de Jean-Victor PÉCOUL, conseiller municipal en charge des relations avec les quartiers et des facteurs qualité de La Poste.
La Ville de Saint-Flour a souhaité que les administrés concernés soient associés au projet. En effet, les Sanflorains ont participé activement en étant force de proposition sur le choix du futur nom de leur voie.
Ainsi, cette démarche collective a permis aux habitants de se réapproprier leur quartier.
Les plaques et les numéros sont à la charge de la commune pour la première pose, avant de l’être à celle du propriétaire (pour les numéros) en cas d’endommagement.