L’eau est un bien précieux et vital auquel 800 millions d’individus n’ont pas accès dans le monde et qui demain sera un enjeu primordial à l’échelle de la planète.

2013 a été déclarée année de l’eau par les Nations Unies. Et pour la journée mondiale de l’eau ce vendredi 22 mars, le syndicat des Cramades de traitement et de gestion des déchets, la Communauté de communes du Pays de Saint-Flour et la Ligue de Protection des Oiseaux se sont mobilisés, proposant différents ateliers pour sensibiliser le public et notamment les scolaires à la préservation, la gestion et la valorisation de l’eau.

Ce travail de sensibilisation se poursuivra tout au long de l’année avec des actions dans les écoles ou auprès des visiteurs avec par exemple la publication par le Pays d’art et d’histoire d’une brochure de 16 itinéraires de randonnée à la découverte du patrimoine lié à l’eau.

La ville de Saint-Flour, la Communauté de communes et le syndicat des Cramades investissent selon leurs compétences pour la préservation de cette ressource.

La ville porte un effort particulier depuis plusieurs années sur l’amélioration de son réseau pour sécuriser le dispositif et limiter les pertes pour une distribution optimisée (47 % de perte en 2010 contre 30 % en 2012). Elle étudie aussi la réhabilitation de la station d’épuration ou la construction d’un nouvel équipement (4 à 5 M€ à échéance de 2016).

La Communauté de communes vient de valider un Agenda 21 dont l’axe 1 est de lutter contre les pollutions des milieux aquatiques, d’agir pour une meilleure gestion de la ressource et d’améliorer la gouvernance de la gestion des milieux aquatiques. « Cette question ne peut s’envisager qu’à une échelle territoriale pertinente en unissant nos efforts et en mobilisant nos partenaires « , explique Pierre Jarlier, sénateur-maire de Saint-Flour. « Il existe des outils opérationnels pour cela comme sur le bassin de l’Alagnon où un Schéma d’Aménagement et de Gestion de l’Eau (SAGE) est en cours de préparation. Nous pourrions nous inspirer de cette démarche pour faire de même sur la Truyère en collaboration avec la Lozère et l’Aveyron ».

Enfin, le syndicat des Cramades œuvre lui aussi en faveur de la préservation des milieux aquatiques avec la réalisation de l’étanchéité du site d’enfouissement, le traitement des lixiviats et la valorisation des boues de stations d’épuration avec la construction d’une usine de co-compostage.